Le Ministre de l’Éducation de Base, le Professeur Laurent Serge Etoundi Ngoa a ce jour dans le cadre de la Communication Gouvernementale donné un point de presse dans la salle des conférences de son département ministériel. Comme élément essentiel, la deuxième phase de contractualisation des instituteurs de l’enseignement maternel et Primaire. Dans son propos liminaire, Laurent Serge Etoundi Ngoa précise qu’après les opérations de contractualisation de 2005, 2007,2011, 2015, 2018 et 2019, le déficit en enseignant reste criard dans nos écoles, soit à cause de la mauvaise répartition des effectifs, soit à la surcharge des IAEB qui connaîtront un dégraissage drastique. Dans cette vague, les enseignants seront recrutés à partir d’un test déjà effectué et conçu par la tutelle technique qu’est le MINESEC. Au terme du processus en voie d’achèvement, les enseignants recrutés au terme de leur moyenne égale au moins à 12/20 devront servir au moins 5 ans dans leur poste de travail. Les résultats seront publiés après la validation par un jury national multisectoriel convoqué par Monsieur le Premier Ministre et comprendront tout au moins 2 signatures. Trois catégories de cas ont émergé après les statistiques et ont fait l’objet des divers quotas : trois régions ayant atteint le quota acceptable recevront chacune 100 enseignants ; il s’agit du littoral, du sud et du sud ouest. Les régions de l’ouest et du Nord ouest ayant presque atteint le quota recevront 350 enseignants. Enfin les régions les plus démunis ont reçu les quotas suivants : Centre 350, Adamaoua 300, Est 300, Extrême Nord 700 et Nord 500. Enfin, Monsieur le Ministre a relevé le fait que le problème est encore loin de trouver une solution pérenne quand on note que 67% de candidats sont des femmes et qu’elles risquent convoler en noces après cette phrase. D’autres points d’éclairage ont été élucidés par Monsieur le Ministre en présence de Mme le Secrétaire d’état, du SG du MINCOM et de tous les responsables de haut rang des services centraux du Minedub
